Il y a peu de temps, j’écrivais un article sur le rapport que nous pouvions avoir aux écrans et l’impact que cela pouvait avoir sur notre bien-être.
En cette période de rentrée scolaire, nous pouvons tenter de faire un petit bilan de notre usage numérique durant la période des vacances.
Il y a 1 an, Anne Cordier, professeure à l’Université de Lorraine, abordait l’inquiétude des parents de voir leurs adolescents scotchés à leur écran tout l’été1. Elle utilisait le concept du « doomscrolling » pour illustrer son propos.
Mais qu’est-ce donc le doomscrolling ? Il s’agit du fait de faire défiler des contenus à l’infini sans pouvoir s’arrêter. Le risque est alors de se voir confronter de manière répétée à des contenus de nature anxiogène qui peuvent entraîner à terme une surcharge et une fatigue cognitive.
Il s’agit d’un phénomène dont beaucoup d’adolescents ont conscience. Un grand nombre d’entre-eux ont recours à des stratégies de contrôle afin de limiter leur usage numérique.
S’ils admettent être un public à risque, ils regrettent d’être les seuls pointés du doigts. Beaucoup dénoncent des comportements addictifs chez leurs parents.
Malgré le respect de réglementations en vigueur, sur les réseaux sociaux, tout est fait pour que vous y restiez le plus longtemps possible. Le flux d’informations reçu est tel qu’il peut mener à ce qu’on appelle une fatigue informationnelle. Les contenus sont parfois bruts et absorbés rapidement.
Il ne s’agit pas d’adopter une posture brutale et de se couper totalement des réseaux mais plutôt de trouver un équilibre dans votre utilisation de ces médias. Un équilibre qui vise à ralentir l’afflux massif de l’information dans le but d’inviter à la réflexion et à la maturation de notre pensée. Ce qui n’est pas chose aisée dans une société qui va de plus en plus vite…